
Les trois syndicats pénitenciares français avaient appelés au blocage totale des prisons à compter du 13 novembre 2008. Cela suite à l'absence de la ministre de la justice Rachida Dati à réunion une intersyndicale lundi portant sur les conditions pénitentiaires françaises, les syndicats dénoncèrent le mepris de la garde des sceau. Ajoutons à cela le suicide d'un détenu de 52 ans dans la nuit de mardi à mercredi à la maison d'arret de Loos, qui fait suite à une série de 5 suicides depuis début octobre dans les prisons françaises, on peut donc comprendre que la situation soit tendue. En plus d'un manque cruel de personnel, les prisons françaises ont atteint un taux record de sur-population au 1er octobre avec 63185 détenus pour 51000 places, nous sommes parmis les pires prisons d'Europe. Tout ça pour dire que après l'appel à la grève Mme Dati à bousculé sont emploi du temps hyper-mega overbooké pour rencontrer les syndicats en urgence mercredi matin avant le conseil des ministres. Elle s'est engagée à donner les moyens (sans les chiffrer) en terme de personnel pour les prisons françaises.
Alors je veux bien comprendre que Rachida Dati veuillent rendre la justice moins couteuse (ex: fermeture dess tribunaux de proximité au profit d'une centralisation des procès) et plus efficace (ex: peines planchés pour les récidives, une loi qui se substitue à la jurisprudence, pour gagner en rapidité), mais rappelons nous les grèves des magistrats au moment de la réforme de la carte judiciaire. Je pense que là ou il faudrai etre efficace c'est réussir à se démerder à ce que de plus en plus de jeunes (et moins jeunes) évitent la prison, car on peut pas entasser les gens de cette façon. Et puis il faudrait surtout se débrouiller à se que la prison retrouve son utilité publique, c'est à dire, qu'un individu qui y rentre pour un crime ou un delit soit sanctionné (par la privation de liberté), mais surtout que cela lui serve, il faut qu'il prenne conscience de la mesure de sa faute, qu'on lui donne la chance de se racheter dans les cas ou c'est possible (par des travaux d'interret humanitaire par exemple), et enfin et surtout que en sortant nous ayons mis tous les moyens pour qu'il soit apte à se resociabilisé sans envi de récidvie afin qu'il ne soit pas dangeureux pour les autres et qu'il ne regache pas sa vie à une autre reprise.
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