samedi 15 novembre 2008

Les entreprises et les nouvelles formes de logistiques écologiques.


La cause environnementale est nous le savons une priorité publique. En effet en ce début de 21ème siècle nous ne pouvons plus ignorer les conséquences de l’activité humaine sur notre environnement : dérèglement climatique, pollution des eaux et de l’air, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles, la liste est longe. Pour faire face à cela les entreprises ont dues s’adapter et trouver des nouvelles formes de production mon polluantes qui nécessitent évidemment un investissement, mais qui en contrepartie peuvent devenir une importante source de revenus pour l’entreprise.

L’arrivé du recyclage et du tri sélectif à contraint les entreprises à modifier leurs réseaux de logistique. En effet si auparavant les marchandises étaient livrées aux entreprises et les déchets laisser aux éboueurs ou amenés à la décharge, aujourd’hui les entreprises qui recyclent leurs déchets doivent ajouter une nouvelle étape à leur logistique. Pour résumer avant c’était fournisseur-entreprise-poubelle, maintenant ça deviens fournisseur-entreprise-centre de recyclage, la chaîne logistique s’en trouve donc modifier. Bien que le baril de pétrole soit étonnamment bas par rapport à cet été puisqu’il a perdu plus de la moitié de son prix du mois de juillet pour s’établir à environ 60$, les dernières années ont été marquées par l’augmentation du prix du transport routier pour les entreprises (et les particuliers).
L’anticipation étant une qualité essentielle pour les entreprises, les plus malignes d’entre elles ont donc choisies de modifier leur mode de logistique pour le rendre moins polluant mais aussi plus rentable.
De quelles façons les entreprises agissent pour le développement durable ?

Tout d’abord en intervenant sur la construction des bâtiments (isolation, économie d’énergie, et meilleure gestion de l’espace). Mais c’est également au niveau du produit lui-même que l’entreprise trouvera de nouvelles sources d’économie. En effet en agissant sur les emballages, en les rendant réutilisables, en ramenant leur taille le plus proche possible de la taille du produit, les entreprises réalise des économies sur la production des emballages mais elle gagne aussi de la place pour les stoker et les transporter. En optimisant le transport justement, notamment en arrêtant la politique du camion à moitié plein (ou à moitié vide), et en remplissant leurs camions d’avantage grâce à des emballages plus petits les entreprises peuvent également faire des économies et en même temps diminuer leur pollution. Même si stopper la politique du camion à moitié vide semble difficile pour les chaînes de logistique fonctionnant en flux tendus, par exemple pour les denrées périssables rapides qui nécessite des délais de livraison très courts et cela peut importe si la commande remplie le camion ou pas.
Hormis sur les stockage pendant le transport, les entreprises peut directement agir sur le type de transport, délaissant le transport routier (trop polluant et de plus en plus coûteux en raison de l’augmentation du pétrole) et privilégiant les modes de transports alternatifs comme le rail, le bateau où les camions au gaz naturel. Pour illustrer cela nous pouvons prendre comme exemple la récente réorganisation de la chaîne logistique de monoprix en partenariat avec la région Ile-de-France et la SNCF. Après avoir développé le transport fluvial pour les produits de grand import, Monoprix depuis novembre 2007 utilise les trains de banlieue pour les livraisons de ses magasins parisiens, ils emprunte le réseaux RER 5 jours par semaine avec des trains au couleurs monoprix. Après avoir été acheminé jusqu’à la gare de Bercy dans le 12ème arrondissement de Paris, les marchandises sont alors transporter par la vingtaine de camions Monoprix roulant au gaz naturel. A terme cette nouvelle organisation permettra d’éviter l’entrée de 10 000 camions par an dans la capitale, et évitera le rejet de 280 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

Nous pouvons donc voir que pour les entreprise l’environnement est bien plus une opportunité qu’une contrainte et que l’abandon de nos anciens systèmes de fonctionnement pour de nouveaux plus économiques et écologiques est une source de revenus. Ajoutons cela que les entreprises ont bien compris que plus elle étaient propres, plus cela faisait du bien à leur image de marque, puisque les consommateurs sont sensibles aux entreprises citoyennes comme celle qui font du commerce équitable, ou qui parraines des associations ou qui font attention à la terre. Je suis sur que Christophe Maé il aime monoprix « C’est ma terre où je m’assoie (hop petit saut de cabri)…. »

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