dimanche 23 novembre 2008

Parti Socialiste: Le vote de la honte


C’est dans la nuit de vendredi à samedi que sont tombés les premiers résultats du second tour de l’élection du premier secrétaire du Parti Socialiste opposant Ségolène Royal à Martine Aubry. Dès les premiers résultats nous avons pu nous apercevoir que les deux candidates réunissaient chacune 50% du parti, jusqu’au résultats officiels annoncés par la direction qui donnaient un avantage de 42 voix à Martine Aubry, 42 voix sur environ 130 000 électeurs, un chiffre bien mince pour pouvoir revendiquer légitimement une victoire, bien que comme la justement rappelé François Hollande, en démocratie il suffi d’une voix pour obtenir une majorité. Dès l’annonce de ces résultats une guerre entre les deux camps s’est déclarée par communiqués interposés, les partisans de Aubry revendiquant la victoire et les partisans de Royal contestant au maximum et dénonçant la tricherie et proposant un nouveau vote.
Il est vrai que les partisans de Aubry se sont quelques peut précipité puisque lors de l’annonce officielle des résultats, ni la Guadeloupe ni la Martinique n’avaient fini de voter, les deux îles ayant vu un bon de la participation en faveur de Royal juste après l’annonce des résultats Français.
Depuis Samedi matin et les contestation du clan Royal, plusieurs différentes sections ont confirmées avoir fait des erreurs de comptage. La section de Moselle a en effet reconnu avoir attribué les voix de Royal à Aubry et inversement en attribuant 12 voix en plus à Aubry alors que celles-ci étaient destinées à Royal.
Dans la section de Lille qui fait parti de la fédération du Nord, la deuxième plus grosse du Parti qui vote essentiellement Aubry qui est une politique de la région. Dans cette section il semble qu’il y a également eu une fraude de 20 voix qui devaient être destinées à Royal. En effet à l’annonce des résultats la fédération avait attribuée 110 voix à Aubry, mais lorsque les résultats furent envoyé à la fédération du Nord afin qu’ils soient ensuite transmit à Paris, c’était 130 voix qui furent attribué à Martine Aubry, le nombre de votant avait également été augmenté. Les partisans de Ségolène Royal accusent également les responsables de la fédération du Nord d’avoir trafiqué le taux de participation, car entre les deux tours (jeudi et vendredi) celui-ci avait augmenté 25/à 35% alors que nationalement il était resté stable.
Autre contestation de ces résultats, le cas de la Nouvelle-Calédonie. En effet il semblerai que le calcul des votes de Nouvelle-Calédonie n’est pas été compté dans les résultats nationaux cela à cause d’une erreur informatique. Rappelons que dans cette section Royal à réunie 81,25% des voix ce qui la créditerai normalement de 20 voix supplémentaires. D’après les partisans de Royal il y aurait d’autres exemples qui se manifesterons dans les prochains jours où Royal aurait été lésée de 2 à 30 voix.
Il semblerait que Martine Aubry est elle aussi été lésée de 11 voix et Ségolène Royal appuyée par 41 voix supplémentaire dans la section de Blaye en Gironde.
En résumé des résultats beaucoup trop contestés pour pouvoir être validé avec un résultat aussi serré. Le nombre de corrections suite aux résultats finals ne peut pas permettre de designer un gagnant incontestable surtout avec 42 voix d’écarts.
La direction du parti socialiste avait pourtant fait une campagne de « Vote propre » juste avant le congrès, car nous savons que historiquement plusieurs litiges de tricherie avaient déjà été remarqué notamment dans la fédération du Nord.
La décision du résultat est donc remise dans les mains du conseil national du parti socialiste, qui décidera mardi de confirmer ou d’infirmer ce vote, le conseil national que je le rappel suite au vote sur les motions de 6 novembre dernier se compose à 29% de partisans de Royal, à 25% des partisans de Delanoë, à 25% des partisans de Aubry, et à 20% des partisans de Hamon.
En attente de la décision rendue mardi, les partisans de Royal (+ Chevènement président du MRC) demande un nouveau vote et cela même si l’élection de Ségolène est validée par le PS. L’ex-candidate de la gauche en 2007 fait une priorité d’un nouveau vote clair avec un comptage des voix strictement surveillé, elle propose donc de faire appel à des personnes extérieures pour valider ces votes. Manuel Valls député-maire d’Evry a fait savoir que si le conseil national ne donnait pas une décision qui conviendrait au camp Royal, celui-ci n’hésitera pas à faire appel à la justice pour faire toute la lumière sur ce vote ambigu.

COMMENT ANALYSER CES RESULTATS

Quoiqu’il en soit ce vote traduit bien une chose, que la rupture entre les militants et les cadres du parti est bien consommée. En effet sur les trois derniers votes nous avons pu voir que les militants étaient extrêmement changeant et comme dit Benoît Hamon « les voix des militants n’appartiennent pas aux candidats. En effet mathématiquement Royal n’avait aucune chance de gagner. Elle avait fait 29% le 6 novembre, ce qui signifie que les motions Delanoë, Aubry et Hamon faisaient 70% à elle trois. Sur ces trois motions aucun dirigeant n’a appelé a voté Royal, ce qui signifie que mathématiquement Royal n’avait aucune réserve de voix pour augmenter son résultat. Pourtant après un congrès honteux où les trois autres motions se sont régalées du Tout sauf Ségolène en la critiquant sur sa façon de parler et en agitant la question du Modem de manière on ne peut plus démagogique. Et bien après cet acharnement nous avons pu voir que pour le second vote Ségolène Royal est passé de 29% à 43% alors que Delanoë avait appelé à voté Aubry ( après avoir chois de ne pas donné de consigne de vote la veille). Pire encore, l’électorat de Delanoë s’est d’avantage reporté sur Royal que sur Aubry (+14 pour Royal, seulement +9 pour Aubry), ce qui prouve que la défiance entre le maire de Paris et son électorat est bien présente. Le résultat du premier tour a donc été le suivant : 43% pour Royal 34% pour Aubry et 23% pour Hamon, ce dernier a donc été éliminé et a appelé ses électeurs à voter massivement pour Aubry au second tour. Ce qui veut dire que logiquement le résultat du second tour aurait du être 43% pour royal et 57% pour Aubry. Hé bien non ! Royal qui avait été accusée de vouloir droitiser le PS en s’alliant avec Bayrou (celui-ci a d’ailleurs refusé toute alliance), a donc réussi à récupérer 7% de l’électorat de Benoît Hamon qui représente l’extrême gauche du parti.
Ce vote traduit donc la volonté des militants de changer le fonctionnement du parti et de faire le ménage parmi les éléphants qui se sont tous rangés derrière Aubry que ce soit Delanoë, Jospin, Lang, Strauss-Kahn, Emmanuelli, Fabius… Tous ces éléphants qui voulait faire du Tout Sauf Ségolène le moyen de garder leurs places et leurs intérêts personnels. Hé bien ils ont tous été désavoué par les militants. Ségolène Royal est la seule candidate à avoir réussi à créer une dynamique lors de ce congrès, et cela seule contre tous. Et malgré le fait que Martine Aubry à pour l’instant 42 voix d’avance sur Royal, la seule qui a légitimement la possibilité de diriger le PS c’est Ségolène Royal. Puisque à elle toute seule elle représente 50% du parti elle rassemble des partisans des motions Delanoë et Hamon. Alors que Martine Aubry à eu besoin du soutien de tous les éléphant et chef de file du PS pour faire 50%, elle à perdu 20% du potentiel de voix qu’elle avait (70%) et elle a été comme les autres leader socialiste désavoué sur ses idées et ses pratiques comme le refus de l’ouverture à Ségolène Royal lors du congrès.
Ce qui est sur c’est le résultat de ce vote a conduit le PS dans une impasse puisque aujourd’hui, même si Aubry peut compter sur les 70% d’élus anti-Royal qui composent le conseil national, elle sait que au moins 50% des militants ne la soutiennent pas du tout, et que parmi ces 50% seul 25% la soutienne totalement, alors que Royal malgré tous les coups qu’elle a pris est soutenue par 50% des militants et totalement soutenue par 30% d’entre eux.
Ce vote traduit donc la rupture entre la base et le sommet du PS, ainsi que la volonté de changement, d’ouverture, et d’horizontalisation des fonctionnement internes du parti représenté par Royal et son équipe.

Le Conseil national va donc devoir être très prudent sur la décision qu’il rendra mardi car cela pour être la goûte d’eau qui fera déborder le vase de l’implosion du parti. Le conseil devra rendre un décision qui n’humiliera pas Aubry et qui n’éloignera pas Royal, car l’éloignement de Ségolène Royal serai la condition à l’implosion définitive du Parti si celle-ci décide de quitter le PS. Rassurez vous elle a pour l’instant prévu de rester, mais si le vote n’est pas recommencer, il est possible qu’elle se serve de cet argument pour quitter le parti et allez voir ailleurs avec ses militants dans un nouveau parti où elle serai plus libre et plus efficace.

dimanche 16 novembre 2008

Dernière ligne droite au PS. Quels sont les enjeux du congrès de Reins ?



Ca y’est nous arrivons dans la dernière ligne droite de ce 75ème congrès du Parti Socialiste. Nous connaissons maintenant le nom des trois candidats déclarés à la succession de François Hollande au poste de Premier secrétaire du plus grand parti de la gauche française. Les trois prétendants sont donc sans surprise Ségolène Royal, Martine Aubry, et Benoît Hamon, Bertrand Delanoë a donc finalement choisi de ne pas se présenter et de ne pas donner de consigne de vote. Les militants les départageront donc le 20 novembre au suffrage universel.
Qui sont donc ces 3 candidats ?

_ Benoît Hamon candidat de l’aile gauche du parti, il est député européen ou eurodéputé. Encore inconnu médiatiquement parlant il y a 2 mois, sa motion est arrivée 4ème avec 19% du vote du 6 novembre, ce qui signifie qu’il aura donc 19% des sièges au bureau national du PS (l’assemblé nationale du PS). Sa motion qui était notamment soutenue par Jean-Luc Mélenchon (qui a depuis le 6/11 quitter le ps pour fonder « Le parti de Gauche »), réfute toute alliance avec le modem. En effet M. Hamon estime qu’il n’est pas possible de faire un contrat de gouvernement avec le Modem, car cela n’est pas compatible avec les projets socialistes du congrès. Il argumente en disant par exemple que lors de l’élection présidentielle, il était inscrit dans le projet de François Bayrou : l’interdiction pour un gouvernement de proposer un budget en déficit, et que cela soit même inscrit dans la constitution. Pour Benoît Hamon cela signifie l’impossibilité de faire des plans de relance de l’économie, des plans de relance qui sont limité par l’Europe qui interdit au pays d’être en déficit de plus de 3% de leur PIB, a part en période de crise (l’actualité nous le montre bien). Il reproche également à certains dirigeant socialiste d’avoir affaibli le PS en changeant de camps et en allant bosser pour Nicolas Sarkozy. Il ironise en disant que chaque fois que Sarkozy veut faire passer une idée ou veut critiquer le PS, il trouve toujours un socialiste pour être d’accord avec lui.

_ Martine Aubry est quand à elle arrivée en 3ème position juste derrière Bertrand Delanoë avec environ 25% des voix. Martine Aubry est l’actuelle maire de Lille, elle a été brillamment réélue en Mars 2008 au moment des élections municipales. Martine Aubry a été ministre du travail sous le gouvernement de la gauche plurielle dirigé par Lionel Jospin entre 1997 et 2002. On lui doit notamment les deux lois sur les 35h, la création des emplois jeunes, la réforme des RTT, et la CMU (couverture maladie universelle) pour les plus démunis. Fort de son succès au municipales qui l’a remise sur le devant de la scène, Martine Aubry a donc décider de présenter une motion et être candidate à la tête du PS. Elle est notamment soutenue par Laurent Fabius ancien 1er Ministre sous Mitterrand. Martine Aubry s’est exprimer à la Tribune du congrès, et a également revendiquer les alliance à gauche du Parti socialiste en rejetant toute alliance avec le Modem, ce à quoi Manuel Valls député-Maire soutient de Royal lui a répondu qu’elle-même avait fait alliance avec le centre entre le 1er et le second tour des municipales alors qu’elle n’en avait pas besoin. Martine Aubry a donc réaffirmer le fait que le Parti Socialiste devait être un parti de lutte sociale et qu’il devait être au coté des travailleurs dans les entreprises, et dans les manifestations, car en effet le PS a passé plus de temps ces dernières années à se regarder le nombril plutôt que de regarder les français. Elle a également enseigné au lycée Paul Valérie à Paris.

_ Ségolène Royal ex-candidate à la présidentielle qui fut ministre de l’environnement et de la famille sous Mitterrand puis ministre déléguée à l’enseignement scolaire sous Jospin, elle fit notamment interdire le Bizutage et les mangas trop violents (hou !!!!). Elle mit également en place le programme Handiscole pour faciliter l’intégration des enfants handicapés dans les écoles. On lui doit également la loi de 1992 sur le recyclage et le traitement des déchets, la relance des zones d’éducations prioritaire (ZEP), et la distribution gratuite de la Pilule du lendemain dans les écoles lorsqu’elle était ministre sous Jospin. Ségolène Royal étant arrivée en tête du vote des militants fin 2006 elle est donc désigner candidate à la présidentielle. Elle est au jour d’aujourd’hui la présidente de la région Poitou Charente qu’elle a récupéré à Jean Pierre Raffarin en 2004. Sa motion qui est arrivée en tête du vote des militants le 06/11/08 est soutenue notamment par Manuel Valls, Vincent Peillon et Julien Dray. Elle proposera notamment le nouveau poste qui sera crée de secrétaire adjoint à Vincent Peillon, cela dans le cadre de la nouvelle gouvernance du parti voulu par sa motion. Ségolène Royal s’est exprimée ce matin et hier à la tribune du congrès, elle a notamment fait une annonce importante. Ses opposants lui reprochant la volonté de s’ouvrir vers le centre après avoir rassembler la gauche, Mme Royal a donc décider de remettre la question des alliances dans les mains des militants lorsque le moment sera venu. Elle également critiqué la politique de la droite, puis elle s’est ensuite adressée aux jeunes de toutes les origines et de toutes les couleurs selon ses mots. Elle leur a demandé de rejoindre le parti Socialiste car le PS a besoin d’eux.

Si les convictions et l’idéal socialiste défendu par les trois candidats est quasiment le même dans le fond, la façon d’y arriver semble un peut différente. L’enjeu pour le PS est de ce doter d’un leader fort et reconnu qui réussira à réunir tous les talents et par la même réussira a faire que les divergence des courants socialistes ne divise plus le parti. Nicolas Sarkozy avait réussi à rassembler toutes les droites en tant que président de l’UMP, le PS doit faire la même chose, il doit rassembler toutes les sensibilités de la gauche. D’ailleurs il le fait déjà puisque ses militants vont du centre gauche à l’extrême gauche, le problème c’est qu’ils ne travaillent pas ensemble et que les questions de personne prennent trop de place. En ayant un leader incontestable ainsi qu’un projet fort et cohérent en opposition avec la politique de la droite, et en ouvrant le parti aux français des tous les milieux, le PS peut se relever et créer l’alternative. En diversifier et en élargissant sa base, en faisant des débats interne des vrai lieux d’échanges entres tous les types de français, le PS peut trouver l’originalité qui lui manque pour que les français lui fasse à nouveau confiance.

La question du Modem, vrai ou faux problème ??

Suite au vote des militants du 6 novembre qui a donc placé la motion E en tête, nous avons pu voir que le « TSS » (Tout sauf Ségolène) était présent. La principale raison évoquée est la question des alliances avec le Modem. Il est en effet très dur pour bon nombre de socialiste de tendre la main à François Bayrou notamment parce que celui-ci a été ministre dans divers gouvernement de Droite et parfois même aux cotés de Nicolas Sarkozy. François Bayrou est-il un homme du centre ??? Ce qui est sur c’est Nicolas Sarkozy est à sa Droite et le parti Socialiste à sa gauche, donc oui il est au centre des deux. Maintenant l’idéologie du centre me semble assez floue tout comme la stratégie du Modem. Ce que nous pouvons constaté c’est que le Modem se situe quand même dans l’opposition et qu’il est arrivé plusieurs fois à François Bayrou de prendre des positions que défendait également le parti Socialiste. La défense de la laïcité, l’indépendance et le pluralisme de médias, la dose de proportionnelle à l’assemblée nationale, l’Etat impartial. C’est ces prises de postions qui ont encourager Ségolène Royal à garder ouverte la porte vers le centre et à envisager si besoin ai un contrat de gouvernement avec le Modem sur la base du projet socialiste. Les opposants à cette idée répondent en disant que les seul alliés du PS sont ceux situés à gauche, et que le PS perdrait son identité et sa crédibilité en s’alliant avec le Modem. Je voudrais juste rappeler à ces socialistes qui se cachent derrière des dogmes que en 2007 à la suite du premier tour de l’élection présidentielle, toute la gauche réunie ne totalisait que 40% des voix. Donc je veux bien que les alliers du parti socialiste soit les parti de gauche, mais lorsque cela ne rapporte qu’une dizaine de pourcent, il faut bien allez chercher ailleurs là où sont les électeurs potentiels, donc vers le centre, parce qu’on ne gagne pas avec 40%. La question du Modem ne devait normalement plus faire débattre puisque Ségolène Royal avait proposer de remettre la question du Modem dans les mains des militants qui voteraient au suffrage universel le moment venu. Mais les opposants à Ségolène Royal ne sont pas près de laisser place si facilement à l’ex-candidate à la présidentielle, et ils se serviront de la question du Modem aussi longtemps qui le faudra pour s’opposer à Royal. C’est tout à fait légitime de leurs part la gauche avait fait pareil entre les deux tours des législative de l’année dernière en agitant le spectre de la TVA social, et cela avait marché. En tout les cas y’en a un qui doit être content c’est Bayrou avec toute cette pub gratuite.

En tout les cas les prochains jours vont être déterminant pour le PS. Alors implosion ou réunification ? Le 20 novembre sera une date clef pour répondre à cette question, mais comment le premier secrétaire élu pourra gouverner sans posséder de majorité absolue au bureau national ? Peut-être qu’une fois le vote passé les perdants pourront pour une fois respecter le vote des militants et ravaler leurs egos pour que tout le monde puisse travailler ensemble.

samedi 15 novembre 2008

Les entreprises et les nouvelles formes de logistiques écologiques.


La cause environnementale est nous le savons une priorité publique. En effet en ce début de 21ème siècle nous ne pouvons plus ignorer les conséquences de l’activité humaine sur notre environnement : dérèglement climatique, pollution des eaux et de l’air, destruction de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles, la liste est longe. Pour faire face à cela les entreprises ont dues s’adapter et trouver des nouvelles formes de production mon polluantes qui nécessitent évidemment un investissement, mais qui en contrepartie peuvent devenir une importante source de revenus pour l’entreprise.

L’arrivé du recyclage et du tri sélectif à contraint les entreprises à modifier leurs réseaux de logistique. En effet si auparavant les marchandises étaient livrées aux entreprises et les déchets laisser aux éboueurs ou amenés à la décharge, aujourd’hui les entreprises qui recyclent leurs déchets doivent ajouter une nouvelle étape à leur logistique. Pour résumer avant c’était fournisseur-entreprise-poubelle, maintenant ça deviens fournisseur-entreprise-centre de recyclage, la chaîne logistique s’en trouve donc modifier. Bien que le baril de pétrole soit étonnamment bas par rapport à cet été puisqu’il a perdu plus de la moitié de son prix du mois de juillet pour s’établir à environ 60$, les dernières années ont été marquées par l’augmentation du prix du transport routier pour les entreprises (et les particuliers).
L’anticipation étant une qualité essentielle pour les entreprises, les plus malignes d’entre elles ont donc choisies de modifier leur mode de logistique pour le rendre moins polluant mais aussi plus rentable.
De quelles façons les entreprises agissent pour le développement durable ?

Tout d’abord en intervenant sur la construction des bâtiments (isolation, économie d’énergie, et meilleure gestion de l’espace). Mais c’est également au niveau du produit lui-même que l’entreprise trouvera de nouvelles sources d’économie. En effet en agissant sur les emballages, en les rendant réutilisables, en ramenant leur taille le plus proche possible de la taille du produit, les entreprises réalise des économies sur la production des emballages mais elle gagne aussi de la place pour les stoker et les transporter. En optimisant le transport justement, notamment en arrêtant la politique du camion à moitié plein (ou à moitié vide), et en remplissant leurs camions d’avantage grâce à des emballages plus petits les entreprises peuvent également faire des économies et en même temps diminuer leur pollution. Même si stopper la politique du camion à moitié vide semble difficile pour les chaînes de logistique fonctionnant en flux tendus, par exemple pour les denrées périssables rapides qui nécessite des délais de livraison très courts et cela peut importe si la commande remplie le camion ou pas.
Hormis sur les stockage pendant le transport, les entreprises peut directement agir sur le type de transport, délaissant le transport routier (trop polluant et de plus en plus coûteux en raison de l’augmentation du pétrole) et privilégiant les modes de transports alternatifs comme le rail, le bateau où les camions au gaz naturel. Pour illustrer cela nous pouvons prendre comme exemple la récente réorganisation de la chaîne logistique de monoprix en partenariat avec la région Ile-de-France et la SNCF. Après avoir développé le transport fluvial pour les produits de grand import, Monoprix depuis novembre 2007 utilise les trains de banlieue pour les livraisons de ses magasins parisiens, ils emprunte le réseaux RER 5 jours par semaine avec des trains au couleurs monoprix. Après avoir été acheminé jusqu’à la gare de Bercy dans le 12ème arrondissement de Paris, les marchandises sont alors transporter par la vingtaine de camions Monoprix roulant au gaz naturel. A terme cette nouvelle organisation permettra d’éviter l’entrée de 10 000 camions par an dans la capitale, et évitera le rejet de 280 tonnes de CO2 dans l’atmosphère.

Nous pouvons donc voir que pour les entreprise l’environnement est bien plus une opportunité qu’une contrainte et que l’abandon de nos anciens systèmes de fonctionnement pour de nouveaux plus économiques et écologiques est une source de revenus. Ajoutons cela que les entreprises ont bien compris que plus elle étaient propres, plus cela faisait du bien à leur image de marque, puisque les consommateurs sont sensibles aux entreprises citoyennes comme celle qui font du commerce équitable, ou qui parraines des associations ou qui font attention à la terre. Je suis sur que Christophe Maé il aime monoprix « C’est ma terre où je m’assoie (hop petit saut de cabri)…. »

vendredi 7 novembre 2008

Fraternité! Fraternité! La motion Ségo numéro1


Après l'élection de Barack Obama, l'autre événement politique de la semaine était le vote des militants socialiste pour départager les motions en vu du congrès de Reins le 14 et 15 novembre où sera élu le nouveau premier secrétaire.
On la disait fini et dépassé, mais ils n'en ai rien, puisque Ho surprise, c'est la motion E soutenue par Ségolène Royal qui s'est retrouvée en tête des votes avec 29% suivi de Bertrand Delanoé et de Martine Aubry avec 25% chacun, puis l'autre bonne surprise du jour c'est le très bon score de Benoît Hammon le moins connu et moins médiatique des quatre et le plus à gauche également. Annoncé" comme le grand favori depuis plusieurs semaine, Bertrand Delanoé paye aujourd'hui les frais de sa campagne désastreuse au sein du PS, de son penchant "libéral socialiste" qui même s'il s'agit du libéralisme politique et pas seulement économique est mal passé dans les oreilles des socialistes. M Delanoé voulait un parti avec peu de militant avec des frais d'adhésion à partir de 80 euros la 2ème année, alors que Mme Royal souhaite avoir un grand parti de militant avec des adhésion à 10 ou 20 euros, et un remboursement de celles-ci pour les plus modestes. François Hollande soutient de Bertrand Delanoé à fait remarquer que Ségolène Royal n'avait pas de majorité absolue donc que rien était joué pour le congrès de Reins. De son coté le PS peut se félicité du très bon score de benoît Hammon qui avec 19% se classe directement 4ème 6 point derrière les superstars médiatique Martine Aubry et Delanoé. Visiblement on voit à l'issue de se vote une volonté de changement, l'envie de constituer une nouvelle équipe dirigeante au sein du PS puisque La motion Delanoé soutenue par François Hollande qui fut premier secrétaire depuis 10 ans, et la motion de Mme 35h Martine Aubry n'ont pas convaincus.
Ce vote va maintenant laisser place aux alliances et aux tractations en vue du congrès de Reins le 14 et 15 novembre pour élire le nouveau leader du PS. On peut imaginé tous types d'alliance Aubry/Delanoé ou Royal/Hammon. Bertrand Delanoé a affirmé qu'il accepterai de former une majorité seulement avec un parti à gauche sans exclusives, Benoît Hammon à également demandé à Mme Royal de clarifier sa position par rapport au Modem. De son coté le sénateur Jean-Luc Mélenchon a annoncé son retrait du PS suite aux résultats de ces élections.

Les prochaines semaines risquent d'être agitées au Parti Socialiste, espérons que ce congrès sera un bol d'air frais pour le Ps et non pas le coup de massue qui achèverait un parti qui a bien du mal à s'aimer.


FRATERNITE FRATERNITE